L'histoire de Larosée, un site et des roses...
Les origines
L'histoire de Larosée prend sa source au coeur du site protégé des Montagnes de Thy.
Un ancien moulin à eau, le Moulin de Thy, y est actif depuis 1656.
En 1791, une ferme en carré brabançonne est venue compléter l'ensemble.
En 2009, Carine et Christian Gosselin-Ausselet entreprennent de restaurer le domaine qui était à l'abandon et ensuite d'y développer la culture de roses d'exception.
Le moulin
Le Moulin de Thy était le moulin "banal" de la seigneurie de Thy.
Un moulin dit "banal" ou "moulin à ban".
Ce terme provient du latin "bannum", qui signifie "juridiction" ou "autorité".
Un moulin banal était exploité sous le contrôle d'un seigneur féodal qui détenait le droit exclusif de moudre le grain des paysans vivant sur ses terres.
Les paysans étaient ainsi obligés d'utiliser le moulin banal et de payer des redevances ou des taxes au seigneur en échange de ce service.
Depuis le XVIIe siècle
Le 21 avril 1656, Theodore de Ghistelles, Seigneur de Thy met le moulin en location par un bail signé en deux actes.
Vers 1770, la carte de Ferraris représente deux bâtiments positionnés le long du cours d'eau. On y distingue également le symbole de la roue à aube sur le contournement de la Dyle.
La ferme et le moulin en 1912
L'activité du moulin a progressivement été remplacée par celle de la ferme.
La roue du moulin fut remplacée par une turbine et une génératrice afin d'alimenter en électricité le château de Thy voisin de quelques centaines de mètres.
La ferme en 2009
L'activité de la ferme et celle du moulin avaient cessé.
Le contournement de la Dyle qui alimentait jadis le moulin avait été asséché.
Le lieu tombait à l'abandon et méritait mieux.
Le moulin en 2019
La rénovation est le reflet de notre engagement envers la préservation du patrimoine.
Il est toujours plus facile de faire du bon travail lorsque l'on croit en ce que l'on fait.
La roue tourne
Après de longues années d'inactivité, le moulin de Thy retrouve sa splendeur, la nouvelle roue entame un nouveau cycle, symbole de renaissance.
Une nouvelle culture de roses anciennes
Les roses anciennes redonnent vie au site des Montagnes de Thy.
Un retour aux sources
Tout a débuté avec quinze rosiers.
Nous nous sommes mis à la recherche de rosiers anciens aux caractéristiques uniques, la plupart ont été cultivés au XVIe siècle dans nos contrées.
Les essais furent concluants, les rosiers se sont enracinés dans leur nouvel écrin de manière naturelle, sans besoin d'arrosage ni de produits phytosanitaires.
Les roses
L'histoire des roses à parfum remonte à plusieurs siècles.
Au cours de l'histoire, les roses ont joué un rôle essentiel dans diverses cultures, symbolisant l'amour, la beauté, et la passion.
Les Romains et les Grecs utilisaient déjà les roses à des fins cosmétiques et médicinales.
Cependant, ce n'est qu'à la fin du Moyen-Age en Europe que les roses à parfum ont commencé à être cultivées de manière plus systématique.
Ces roses ont gagné en popularité au cours de la Renaissance. Au XVIIe siècle, les roses étaient cultivées dans les jardins botaniques et les cours royales. Ces roses étaient également exploitées pour la production d'eau de rose et d'huiles essentielles qui étaient utilisées dans la fabrication de parfums et de produits cosmétiques.
L'origine du gin
Le gin trouve ses origines au XVIIe siècle dans un territoire qui s'appelait alors les Pays-Bas espagnols et qui comprenait une partie des Pays-Bas et de la Belgique actuels.
Il s'agissait d'une eau-de-vie développée à l'origine comme un médicament à base de genièvre, utilisé pour ses propriétés médicinales.
Cette eau-de-vie était appelé "Genever" et elle fut ensuite commercialisée en Angleterre jusqu’en 1688 lorsque le roi d’Angleterre de l’époque, Guillaume III, décida d’interdire l’importation d’eaux-de-vie étrangères.
C’est à ce moment-là que des distillateurs anglais se sont mis à produire un alcool similaire qu’ils ont appelé "gin".
Aujourd'hui, le gin est produit et consommé dans le monde entier.
Au Moulin de Thy, nous avons planté depuis plusieurs années des genévriers afin de perpétuer la tradition du genièvre en Belgique, tradition qui est à l'origine de tous les gins et du gin Larosée en particulier.
"La rose est sans pourquoi, mais elle n'est pas sans raison."
Angelus Silesius,
médecin, mystique et poète allemand,
1624-1677